Les conducteurs des tricycles de Nouakchott contestatent les nouvelles lois fiscales
Les conducteurs de tricycles, appelés « 3 roues » en Mauritanie, jouent un rôle crucial dans le transport de marchandises dans les marchés et quartiers populaires de Nouakchott. Toutefois, ils protestent contre les nouvelles lois fiscales imposées par les autorités, qui exigent des droits de douane, des impôts et l’obligation de disposer d’une carte grise. Selon eux, ces formalités sont hors de leur portée financière, d’autant que jusqu’ici, ces démarches n’étaient pas nécessaires.
Les conducteurs dénoncent également les intermédiaires véreux qui offrent leurs services pour obtenir la carte grise à 3500 Mru, au lieu de 2000 Mru, et les droits de douane augmentés à 2500 Mru, contre 1500 Mru auparavant. Ils critiquent aussi le harcèlement de la police municipale, qui impose des amendes en cas de non-conformité.
En réponse, des centaines de conducteurs ont immobilisé leurs motos devant la police routière, scandant des slogans pour revendiquer la révision de ces mesures. Ils demandent à l’État de revoir les frais et de simplifier les démarches administratives, dans l’espoir de trouver une solution adaptée à leurs moyens.