Politique

Le chef de l’opposition : l’institution est financièrement paralysée

ESSAHRAA ///

Le chef de l’institution de l’opposition démocratique, Hamadi Ould Sidi Mokhtar, a déclaré que l’institution est confrontée à une incapacité sur les plans financier et juridique.

Ces propos ont été tenus lors d’une conférence de presse de l’opposition, ce mardi matin, dans la capitale Nouakchott.

Une menace de démission collective

Ould Sidi Mokhtar a affirmé que les membres de la commission de l’institution ont menacé de présenter une démission collective si la situation de l’institution ne changeait pas. Il a ajouté qu’il est inacceptable pour eux de percevoir des salaires sans pouvoir exercer les missions qui leur ont été confiées.

Le chef de l’opposition a souligné que le bon fonctionnement de l’institution dépend de la disponibilité des outils et des ressources financières nécessaires, ce qui fait actuellement défaut.

Il a également précisé que les membres de l’institution déposeront leur démission collective si une place adéquate ne leur est pas accordée en tant que superviseurs du travail gouvernemental, responsables de formuler des observations sur ses performances.

Pas de divisions au sein de l’opposition

Par ailleurs, Ould Sidi Mokhtar a nié toute division au sein des rangs de l’opposition en Mauritanie, ajoutant que les divergences existantes ne sont que des “différences de points de vue” qui ont toujours marqué le paysage démocratique du pays depuis ses débuts.

Il a ajouté qu’il n’existe pas de désaccord majeur, et que tout le monde s’accorde sur la nécessité de coordonner et d’unifier les efforts pour servir l’intérêt général.

Réserves sur la loi des partis politiques

Ould Sidi Mokhtar a également exprimé des réserves sur la nouvelle loi sur les partis politiques annoncée récemment par le gouvernement.

Il a souligné que cette loi contient certains points qui nécessitent des modifications. Il a ajouté que tout le monde s’accorde sur le fait que l’autorisation des partis nécessite une révision de la législation actuelle, et que la “confusion” qui règne dans ce domaine doit être régulée et encadrée. Toutefois, il a indiqué qu’ils ne partagent pas les mêmes avis sur les mécanismes proposés par le gouvernement.

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