Politique

Aziz tombe de Charybde en Scylla !

L’après palais ne sera pas du tout repos pour l’ancien président  Mohamed Ould  Abdel Aziz  L’homme  est   visé aujourd’hui par des accusations  en séries.  Empêtré déjà dans un dossier judiciaire trop  saturé de  chef d’accusations gravissimes  voilà que viennent s’ajouter d’autres plaintes dont celle du collectif des parlementaires ou dans une certaine mesure l’affaire « d’abus de confiance et escroqueries » sur une commerçante mauritanienne qui a fait sa déposition et constitué un pool d’avocats pour la défendre .  Alors que l’ex-président placé sous contrôle judiciaire est sous pression des rendez-vous au pôle chargé d’enquêter sur ses  présumés  biens mal acquis et autres mais aussi devant le parquet  pour audition  et que les descentes policières sur ses obscures  « planques »  se multiplient, le harcèlement politique le pousse à l’isolement, Aziz tente de résister par tous les moyens notamment par une offensive médiatique hélas  maladroite  qui  ne fait que l’enfoncer.

Comme le malheur ne vient jamais seul, le parrain de la  candidature  de Mohamed Ould Ghazouani en mauvaise odeur de sainteté avec un ami de longue date ne cesse de tomber de Charybde en Scylla. Tempêtes de plaintes et cavalcades  judiciaires fusent dans tous les sens. Décidément l’homme n’est  pas encore au  bout de ses peines. L’hydre  à sept têtes renaitra –t- elle de ses cendres ? Rien n’est moins sûr !

Au lieu de garder un profil bas dès  son retour de  l’étranger, il a , en  « graal  pur  sang » harnaché sa monture pour  croiser le  fer  contre un ennemi dans un combat aux  forces inégales avec d’une part l’homme fort du pays et d’autre part ses anciens laudateurs qui se sont retournés contre lui.  Ne sachant plus où donner de la tête, il se jeta dans les bras d’un petit parti  appelé «  Ribat » pour tenter de  résister. Mais là n’est pas une forteresse solide pour un général sans troupes  sous les salves nourries d’une artillerie  politico-judiciaire qui frappe sans répit.  Que lui restera –t-il  sinon une équipe de robes noires démoralisée par le manque de retenue d’un  client peu coopérant dans des moments aussi difficiles qui imposent un temps de réflexion et de lucidité. Non,  Aziz se fait gratuitement  écrabouiller par des déclarations intempestives qui actuellement le poussent au  précipice. La plainte des parlementaires risque d’être le motif de son incarcération  en cas d’absence de preuves avérées sur l’achat des  conscience des députés qu’il accuse d’avoir été « achetés » pour voter la constitution d’une CEP.  Difficile de présenter une copie du chèque de 300 millions d’ouguiyas  en question ni d’une décharge sur cette présumée transaction  financière.  Si tel est le cas l’ancien président risque gros. Ce dossier s’alourdit de jour en jour et l’étau se resserre durement autour d’un homme dont l’autorité faisait trembler ceux qui aujourd’hui  l’attendent à la barre !

CTD

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