Projet communautaire de Lutte Contre les Violences Faites aux Femmes et aux Filles / ADPDH et ses partenaires à la pointe du combat
Dans le cadre du projet communautaire de Lutte Contre les Violences Faites aux Femmes et aux Filles, l’association pour le développement et la promotion des droits de l’homme, (ADPDH) finance par l’organisation internationale de la Francophonie à travers les fonds francophonie « AVEC ELLES » a lancé son projet portant sur l’’autonomisation économique et sociale des femmes . L’initiative envisagée consiste à développer des actions pour un ancrage communautaire de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.
Cette ‘action d’envergure portera, sur plusieurs piliers dont : l’implication des hommes en tant qu’acteurs communautaire à la reconnaissance des différente formes violences conjugales, les institutions ou structures qui les gèrent et le cadre légal et réglementaire les régissant.
Le seconde aspect portera sur les autres formes de violences faites aux femmes et aux filles dont le viol; la discrimination et le harcèlement. L’épine dorsale du projet est d’impliquer dans la lutte les communautés notamment les hommes. Les zones d’intervention de ce projet sont localisées à Nouakchott dans les communes d’Arafat et de Riyad au profit de 3375 bénéficiaires directes et 67000 indirects. Cette action qui trouve sa pertinence sur la base de statistiques que 6 femmes sur 10 font l’objet d’une violence tous les 4 mois et ce pour les violences conjugales uniquement. Et chez les filles : le viol, le mariage précoce, le harcèlement et les mutilations génitale féminine sont aussi très fréquentent. Initiative vise entre autres à contribuer à la promotion et à la protection des droits des femmes et des filles dans les départements d’Arafat et Ryad. Grace à des actions de sensibilisation les populations des départements d’Arafat et Ryad sur les violences faites aux femmes et filles, notamment les violences conjugales (formes, manifestation et conséquences) et par l’implication des communautés dans la gestion de la problématique des violences, à travers la mise en place des groupes de proximité d’échanges de médiation et d’orientation des victimes de violences. Il s’agit aussi de diffuser les instances et mécanisme formelles de gestion de la problématique des violences et leur mode de saisine auprès des communautés Pour une meilleure efficacité de l’action de ce projet des activités préliminaires d’information et de sensibilisation ont été menées auprès des autorités locales et administratives avec la mise en place d’un accord entre le projet et les coordinations déconcentrées du Ministères des Affaires Sociale de I ‘Enfance et de la Famille. Dans cette perspective un atelier de lancement du projet a été fait. Une duplication de 6 exemplaires de la boite de sensibilisation sur les violences faites aux femmes. Le programme couvre aussi 4 caravanes de sensibilisation (2 caravanes par départements) ainsi qu’une animation de 20 séances de sensibilisation de proximités avec les leaders communautaires.
Un ciblage des leaders communautaire potentiels bénéficiaires des formations sur les violences faites aux femmes et aux filles. En plus de l’animation de 6 Ateliers de formation des leaders communautaires sur les droits des femmes et filles. Des activités complémentaires sur la formation et la sensibilisation des communautés sur le cadre légale et réglementaire régissant les violences faites aux femmes et aux filles ainsi que des actions de formation et de sensibilisation des communautaires sur les instances et organes de gestion des cas de violences et leur mode de saisine sont au menu de ce projet. Les résultats probants attendus est que : 4500 personnes dont 75 % de femmes arrivent à reconnaitre les manifestations des différentes types violences (violence physique, violence verbale, violences administrative et les violences économique) et connaissent mieux leur droit. 10 groupes communautaires de proximité fonctionnel d’échanges, de médiation et d’orientation des victimes de violences sont mise en place dans les deux départements ciblés. Enfin il est prévu que 4500 personnes dont 75% de femmes aient une meilleure connaissance des instances et mécanismes formelle de gestion de la problématique et leur mode de saisine. Des rencontres à tous les niveaux sont en cours durant ce projet avec les services de l’état (wali , Hakem, maire, MASEF, délégation de la jeunesse, les OSC de droit de l’homme et de lutte contre tout type de violence. Pour une bonne compréhension des étapes de ce projet et de sa portée ainsi que le partage des outils et de leur de mise en œuvre ADPDH lance des fiches d’enregistrement des leaders et des personnes concernées avec une duplication en 6 exemplaires des outils de sensibilisations et un ecensement des leaders communautaires dans les 2 quartiers. En plus d’une Formation des leaders communautairesADPDH mobilise les femmes de Ryad et Arafat autour de quatre activités génératrices de revenus en vue de les encadrer et les organiser à la gestion de leurs coopératives et partant de leurs communautés.
« Donner aux femmes ce que de droit »
A l’occasion du 08 mars , journée internationale des femmes l’association pour le développement et la promotion des droits de l’homme (ADPDH ) finance par l’organisation internationale de la Francophonie à travers les fonds francophonie « AVEC ELLES a mobilisé les femmes dans les moughataa de Ryad et de Arafat pour commémorer l’événement. Sous le signe : « l’Egalité Aujourd’hui pour un Avenir durable ». La vice-présidente de ADPDH a ouvert la cérémonie en présence des représentants des autorités locales et invités d’honneurs. Après avoir rappelé le contexte de cette journée qui place la femme en première ligne dans la revendication de ses droits et la revalorisation de son statut elle a présenté le programme dédié aux activités consacrées à cet important événement où la femme doit prendre la parole pour s’affirmer pleinement dans sa dignité et son existence. Les discours ont été suivis avec enthousiasme par des femmes venues nombreuses répondre à l’appel du devoir en affichant une détermination inflexible à porter haut l’étendard de la lutte. Au cours de cette de cette journée l’ADPDH à travers ses différentes dirigeantes et leaderships sont montées au créneau pour dénoncer toutes sortes de violences à l’égard des femmes en disant Non à l’exclusion, à l’ostracisme, à la privation et la domination. Autant d’actes qui continuent à entraver l’autonomisation de la femme. La femme a des droits que la religion et la morale et le droit lui ont conférés. Et au nom des principes de l’égalité du genre ces valeurs doivent être respectées et préservées pour que la gente féminine puisse s’affranchir des préjugés et des archaïsmes sociaux. La femme ne peut disposer d’un véritable statut que quand elle soit autonome et consciente de ses droits et des devoirs. C’est pourquoi dans cette journée les femmes ont été sensibilisées sur les sujets qui engagent le présent et leur avenir. En effet diront les différentes intervenantes à cette journée l’Autonomisation de la femme suppose qu’elle jouisse de son indépendance économique, de l’accès au travail, de l’égalité dans ls traitements au même tire que l’homme et qu’elle cesse d’être l’objet de violence conjugales et d’abus sociaux. C’est en devenant autonomes que les femmes retrouvent un statut leur permettant de changer le visage de la pauvreté et conquérir l’estime de soi. Dans les politiques de développement et la bonne gouvernance, les décideurs doivent subordonner le développement durable par l’implication de la femme dans tous les secteurs clé de l’économie et de la promotion des activités du développement. L’association ADPDH a donné la paroles aux femmes en ce jour de commémoration de la fête de la femme pour s’exprimer sur leur problèmes et réitérer leurs doléances aux dirigeants, aux partenaires du développement pour que la femme ne soit pas aliénée par les préjugés, achroniques qui continuent à bloquer sa marche vers l’autonomisation véritable. En chœur et d’une seule voix les femmes ont entonné l’hymne de l’égalité, de la responsabilité et de l’indépendance consacrée par les conventions internationales