Le marché « carbure » ,   le pouvoir d’achat se détériore, le gouvernement souffle sur la chandelle

Il ya des signes qui ne trompent jamais.. L’augmentation des prix  du carburant  revenait sur toutes les lèvres
Les longues files d’attente ces derniers jours  devant les stations de service  confortaient cela.
Au pays des milliers de radio  » kankan »  la rumeur créé toujours l’événement. C’est encore le cas quand depuis plus de 2 ans les augmentations du prix des denrées alimentaires connaissent globalement une  cadence constante que les autorités  publiques ont du mal à contenir. Au détriment du pouvoir d’achat du consommateur étranglé jusqu’au dernier souffle.  La réponse de l’état demeure la même. Incapable d’anticiper sur le cours du marché par des mesures regaliennes, la rumeur prend le dessus et la loi du marché finit par s’imposer face à l’impuissance des autorités à protéger le pauvre  consommateur que l’on massacre  à coups  de prix. Cette nouvelle hausse de l’essence et du gasoil prouve que la machine  carbure plus fort pour échapper à toute emprise de l’état sur l’envoleé du cours du marché national « flamable »  à la moindre étincelle. Ainsi, le litre de gasoil à la pompe  passe de 38,46 à 49, 96.  celui de l’essence  de 43,67 à  56,67.  Le Ministère du Pétrole , des Mines et de l’Energie  n’a trouvé meilleure  justification que la montée   des cours du marché mondial devenu le mouton de l’étable pour assouvir l’appétit des gros importateurs.. Comme si la Mauritanie est le pays le plus proche du  tourbillon qui agité le monde. Chaque secousse fait monter les enchères et du coup  grève  sévèrement le budget de l’état et celui des ménages déjà très précaires pour résister à  une crise économique  qui  déstabilise tous les indicateurs obligeant les experts  de   » l’urgence »  à braquer les consciences par des formules bien rodées qu’ils opposent à toute autre thèse economiste aussi rigoureuse soit-elle. De flambée des prix en flambée des prix, la situation économique et sociale du pays se détériore gravement. L’impact de cette hausse des prix sur le marché est directe sur le transport dont la note a grimpé. C’est aussi le cas dans tous les secteurs industriels.
Les mesures d’intervention adoptées pour atténuer les effets de cette crise  coûtent chères au budget de l’état , sans sortir le consommateur du gouffre. Il est temps de repenser l’outil de gestion du  système financier de notre marché par des mécanismes de régulation plus forts en redonnant à l’autorité publique son pouvoir régalien au lieu de livrer le citoyen au saccage  des braconniers de l’économie nationale.
Depuis 3 ans le prix des hydrocarbures n’ont pas connu d’augmentation .Sur le marché mondial il est demeuré relativement stable.

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