La Directrice de l’APIM à propos du retrait de la société NIOFAR de Mauritanie

La directrice de l’Agence de Promotion des Investissements en Mauritanie (APIM), Aïssata Lam, a exprimé sa reconnaissance envers la société Niofar, soulignant son apport significatif au cours des cinq dernières années. Cette déclaration faisait suite à l’annonce de Danièle Seribassi, directrice de l’entreprise, qui a annoncé la cessation de l’investissement de Niofar en Mauritanie.Dans un message publié sur la page de Danièle Seribassi, Aïssata Lam a exprimé sa compréhension de la difficulté de cette décision, affirmant : « Je sais que cette décision n’a pas été facile, surtout après cinq années de travail acharné, de foi et d’engagement à construire quelque chose de significatif en Mauritanie. » Elle a également souligné que « les seules potentialités ne suffisent pas », précisant que les observations formulées par la directrice de Niofar reflètent en grande partie les défis structurels que l’APIM s’efforce de surmonter.La directrice de l’APIM a également invité à une réflexion sur les obstacles rencontrés par Niofar, précisant : « Nous sommes encore au début du chemin, et nous serions intéressés d’entendre vos avis sur ce qui aurait pu faire une différence dans ces moments critiques, où vous avez ressenti qu’il était nécessaire de renforcer l’efficacité du leadership local ou de le tenir responsable. » Elle a ainsi exprimé son désir de connaître les éléments qui, selon Niofar, auraient pu encourager l’entreprise à rester plutôt qu’à se retirer.Niofar, entreprise à vocation sociale, œuvre pour soutenir l’entrepreneuriat et promouvoir les opportunités économiques pour les jeunes et les femmes en Mauritanie, à travers des solutions durables. Après cinq années de présence dans le pays, l’entreprise a annoncé la cessation de ses activités, citant des « difficultés structurelles » et des défis liés au leadership local, à la responsabilité et à l’environnement réglementaire.Dans son message, Aïssata Lam a tenu à saluer l’impact positif de Niofar sur le terrain, mettant en avant « les personnes qui ont été habilitées, les normes qui ont été établies et l’exemple donné par l’entreprise ». Elle a conclu en exprimant l’espoir que, le cas échéant, Niofar pourrait revenir un jour, dans un contexte plus favorable : « Si un jour tu envisages de revenir, j’espère que nous serons alors dans une position plus forte et mieux préparée. »