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Sécurité, frontières et droits humains au Sahel


Loque sur la sécurité au Sahel occidental a mis en lumière les tensions croissantes entre mobilité, gouvernance et lutte contre le terrorisme.

Dans le premier panel, la Dr Fatimata Ba a rappelé que la région fait face à une forte pression migratoire, aggravée par le terrorisme et la criminalité transfrontalière. Elle a insisté sur la nécessité de concilier liberté de circulation et exigences sécuritaires. Le Pr Zakaria Ousmane a souligné quant à lui les fragilités structurelles des États sahéliens — gouvernance faible, tensions communautaires, corruption — qui rendent la région particulièrement vulnérable. Les intervenants ont convergé sur la nécessité d’une approche intégrée, alliant coopération régionale, renforcement institutionnel et protection des droits humains.

Le second panel, modéré par Amadou Dia, a porté sur l’équilibre entre sécurité et respect des droits dans un contexte de crise. Aliou Ba Coulibaly et Malick Lingani ont mis en garde contre les dérives de la lutte antiterroriste et souligné le rôle essentiel des communautés locales et de la justice traditionnelle. Ils ont insisté sur l’urgence d’une meilleure coordination entre institutions et acteurs du terrain.

De manière transversale, les recommandations du colloque appellent à :
– renforcer la coopération régionale ;
– améliorer les mécanismes de protection des droits humains ;
– soutenir la gouvernance et le développement ;
– instaurer une plateforme de coordination entre acteurs publics et communautaires.

Au final, les participants s’accordent : la stabilité du Sahel passe par une sécurité inclusive, respectueuse des droits humains et adossée à des institutions plus fortes.

Cire Kane

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