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Des proches de l’ex-DG de l’Ener sollicitent la grâce présidentielle

Des proches ainsi que d’anciens travailleurs de l’Ener se sont rassemblés le lundi 06 mai devant les locaux de la prison civile pour solliciter la grâce présidentielle en faveur de l’ex-DG de l’Ener Wone Ousmane emprisonné depuis 20 mois dans une présumée affaire de détournement des fonds de l’entreprise nationale d’entretien routier estimé au départ à 150 millions Mro . Ce que l’accusé a nié en bloc lors de son audience devant le tribunal. Ce chiffre s’avèrera inexact puisque la suite de l’enquête dans le dossier disposera d’un trou de 29 millions de l’ancienne ouguiya, imputable à une gestion antérieure à l’arrivée de Wone Ousmane sommé alors de rembourser la somme ou une partie pour bénéficier d’une liberté provisoire. L’accusé ne veut pas payer ce qu’il n’a pas pris et demande un procès équitable pour être condamné ou prouver son innocence en lavant son honneur dans cette affaire ayant « tout l’air d’un montage à dessein de le discréditer » déclarent ses proches. Six mois après la première audience publique qui n’a pas abouti à se prononcer sur des éléments à charge Wone croupit en prison en refusant toujours d’admettre les faits même contre une liberté provisoire moyennant le remboursement du dernier montant qui correspondrait à un passif qu’il refuse d’assumer La famille et proches collaborateurs de l’ex-DG, considèrent qu’il s’agit d’une simple affaire de règlement de comptes de la part d’adversaires qui ont dirigé des contrôles commandités contre lui et faute de preuve ils ont usé de leur influence pour requérir la tête de ce dernier. Après des appels à la tenue d’un procès vivement réclamé par l’accusé, le dossier est en attente pendant que wone vit le calvaire pénitencier et la séparation avec sa famille sans autre forme de procès juste. Ses proches et amis exigent un jugement sans délais et à défaut, ils en appellent en ce mois de ramadan, à une grâce présidentielle à travers des banderoles et slogans montrant la photo du locataire de la prison civile détenu il y a bientôt deux ans.

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