Filière viande rouge : est boucher qui le veut!
Le contrôle qualité est une mesure préventive absente voire ignorée par nos autorités. Sans normes régissant la consommation des denrées alimentaires la santé du consommateur est sur le fil du rasoir. Dans nos marchés on y vend n’importe quoi, n’importe comment à n’importe qui. Les produits frais représentent encore plus un danger dans les conditions avec lesquelles ils sont conservés et soumis à la vente aux consommateurs. C’est ainsi que la filière viande, choix numéro des plats familiaux expose la santé publique à toutes sortes de risques de maladies. Ici la viande est vendue en plein air sur des plateformes de fortune en bois ou du métal et dans le meilleur des cas sur des supports de vente carrelés peu importent les conditions d’hygiène. Chacun achète sans se soucier de l’endroit où il se procure cette denrée rouge. A la merci des mouches, d’objets de découpage, d’odeurs nauséabondes et autres émanations provoquées par le mélange d’organes intestinaux qui collent sur la viande. Nos boucheries ne sont pas tout simplement réglementées. Ce métier ne demande ni qualification ni bonne moralité. Dans les coins de rue, sur les abords des avenues, des dépotoirs d’ordure, la viande est vendue crue ou cuite aux dévoreurs peu regardant sur leur santé. La chaine de production est « rouge » sur toute la ligne. Dans les abattoirs les services vétérinaires se contentent de minimum de contrôle si tout bonnement ils ne font pas semblant tant que les morceaux les plus « viandés » sont garantis par les bouchers. Plus inquiétant, les abattoirs clandestins qui sont la source de tous les crimes où des équidés peuvent être consommés car tout se ressemble dans un mélange inextricable. Les mauritaniens ont présent dans la mémoire la découverte il y a quelques années de filières clandestines de baudets que des réseaux clandestins introduisaient sur le marché. Qui dit que la situation est sous contrôle ?
La santé du consommateur est fortement menacée par le désordre qui frappe les marchés nationaux où les citoyens sont livrés en pâture à des bouchers qui tuent au propre comme au figuré pourvu qu’ils disposent de sous reconnaissables dans la circulation de la monnaie comme la marqué déposée de maitre Aliboron