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Mauritanie /Pauvre aujourd’hui, pacha demain …

La Mauritanie est rongée depuis quelques mois par deux grandes pandémies : le coronavirus et les malversations financières dont l’affaire du présume recel des biens publics par lrec ’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz qui refuse comme marbre de se présenter devant la CEP, et dans le feu des scandales arrive la disparition près d’un milliard d’ouguiyas des caisses de la plus prestigieuse institution monétaire du pays , en plus de la découverte de faux billets de dollars américains. Dans un pays où les affaires se succèdent, s’amplifient et finissent dans leur traitement par être renvoyées aux calendes grecques. Combien de fois des choses graves se sont déroulées dans ce pays. Provoquant un lever de boucliers et patatras… les détournements des biens publics synchronisés avec toutes sortes de malversations financières et de délinquances économiques alimentent le socle de toute une économie dans un pays pauvre de ses richesses , orphelin de ses énormes potentialités et miné par son élite prédatrice et sa bourgeoisie compradore. Un pays de tous les paradoxes où le salarié de 5000 MRU d’aujourd’hui peut en quelques courts mois ou années, du fait de sa position administrative user de son intelligence délinquante pour piller les ressources publiques et se taper une grosse fortune . Le raclage du trésor public a créé une catégorie de riches qui à une époque récente se rongeaient les freins pour joindre les deux bouts. D’où viennent toutes ces villas se situant entre ciel terre et mer, ces belles carrosseries qui ornent des avenues d’une ville où la diversité des voitures de luxe convoque toutes les grandes firmes automobiles du monde. En Mauritanien on dirait que si l’exubérance affiche son insolence l’économie s’écroule. Dans un pays pauvre parmi les plus pauvres une poignée de riches s’accapare les biens du bien : poisson, mines, foncier, immobilier, banques, transactions douteuses, au détriment d’une écrasante majorité de pauvres. Et comme dans ce pays d’à peine 4 millions d’habitants anciennes statistiques tout le monde se connait, il est aisé de suivre le parcours de chacun. Et comme on dit ici, « pas besoin de regarder les choses avec des « zeuys » goudronnés ». Le changement de mode de vie est perceptible à travers des apparences qui ne trompent pas. Le mauritanien friqué travaillant dans le public à quelques exceptions près, se sert de l’Etat sans le servir véritablement. Il compte sur l’argent public pour se faire un confort matériel et au plus vite car il s’attend à quitter son poste un jeudi de conseil des ministres. Puisque la culture du pillage est la chose la plus partagée, le peuple considère que tout dirigeant qui vante le discours de la lutte contre la gabegie comme un simple démagogue dont le masque ne tardera pas à tomber montrant sa vraie nature. Mohamed Ould Abdel Aziz ne l’avait –t-il pas fait avec toute la prestance et gesticulation impeccable avant de se retrouver aujourd’hui devant la glace de ses extravagances. L’homme qui aurait bâti une fortune colossale sur l’argent du contribuable mérite bien le nom qui lui colle comme peau de chagrin : le président des pauvres. L’histoire n’a pas fini de dérouler ses multiples récits sur le comportement de nos dirigeants leaders utopique d’une bonne gouvernance qui ne tarde pas à s’arcbouter sur des béquilles… Après tant de bruits sur le livre-programme de Toto que le suivant va ouvrir en attendant la providence rupture !

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