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Du locataire du palais  brun à l’hôtel des barreaux…  le temps de la méditation!

 

Entre  ce qui reste du clan  de l’ancien président Mohamed Ould Andel Aziz et les soutiens de Ghazouani, c’est la guerre des tranchées. Sur les réseaux sociaux notamment whatsapp,  les audios  et vidéos circulent sans arrêt. La toile est investie par les zélateurs de  chaque camp qui s’y  donnent à cœur joie. Des tirs  croisés nourris d’interminables salves de médisances et d’indécentes descentes alternant débilités et insanités sans servir ni les deux clans en.guerre moins encore les autres mauritaniens qui suivent ce spectacle abracadabrant. Ce qui est plus remarquable dans ces  accrochages, c’est la manipulation orchestrée par les lobbys de l’ancien système qui a  changé de camp usant des méthodes d’antan pour se retourner contre le maître d’hier lâché cyniquement par ceux -la mêmes qui  se prosternaient  pour lui. Mais la machine de guerre du pauvre Aziz tente de résister en introduisant toujours de nouveaux recrus dans le rang de jeunes snipeurs des réseaux sociaux. Dans un enregistrement audio, un de ces défenseurs de l’ancien président laisse éclater sa colère sans perdre la lucidité pour faire un procès accablant du pouvoir actuel qu’il défie de lui apporter une seule réalisation qui ne soit l’appropriation des œuvres de son  mentor Aziz.  Relevant au passage le rôle actif joué par les proches de la famille présidentielle dans l’arrestation de Ould Abdel Aziz. Pour dédouaner le détenu Aziz, son carré de fidèles parle de règlement de comptes   “honteux  et lâché”  visant à réduire au silence un homme qui dérange le régime en place selon eux,  qui n’a rien fait bouger et pour cacher ses échecs s’engouffre dans le dossier de corruption et de blanchiment des biens publics pour divertir les mauritaniens. Comme si cela ne suffisait pas,  il choisit l’ultime recours à la force pour l’envoyer aux” enfers” terrestres . Ce à quoi le  cercle Ghazouanien balaie d’un coup de pied comme celui qu’il vient d’administrer à l’ancien   locataire  du palais brun devenu l’hôte des barreaux de la police. En attendant la suite de cet épisode éprouvant.  Aziz médite déjà sur son sort et surtout sur l’accélération de la roue du destin. Lui qui hier au sommet de sa gloire craint et intraitable se retrouve comme dans un  cauchemar réduit  à un homme tournant dans un univers Kafkaïen  L’histoire a ses raisons que seule la raison d’état  connaît pourrait-on bien dire!

CTD

 

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