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Libre opinion : Quand la liberté d’enseigner se heurte à la liberté de frapper

Ah, la Mauritanie, ce beau pays où l’on rêve de liberté, mais où certains semblent avoir oublié que les enseignants ne sont pas des punching-balls ! Récemment, un enseignant a eu l’audace de se joindre à une manifestation pacifique  à la place de la Liberté, brandissant haut et fort les revendications de ses collègues pour une revalorisation de leurs conditions de travail. Quelle folie ! Qui aurait cru qu’un enseignant, ce héros du quotidien, pouvait avoir des attentes aussi démesurées ? Mais voilà, dans un élan de zèle digne des plus grands comiques, la police a décidé de lui donner une leçon. Oui, mesdames et messieurs, la police, ce corps qui, dans l’imaginaire collectif, est censé protéger les citoyens, s’est transformée pour l’occasion en une  machine de  violence . Armés de matraques et de gaz lacrymogène, ils ont pris d’assaut notre cher enseignant, comme si le simple fait de demander de meilleures conditions de travail était un acte de rébellion digne des plus grands révolutionnaires. Il faut dire que notre enseignant n’a pas eu de chance. Peut-être qu’il aurait dû porter un T-shirt avec l’inscription « Je ne veux qu’un salaire décent » pour éviter d’être pris pour un agitateur. Mais qui peut vraiment blâmer un homme qui souhaite simplement vivre de son métier ? Après tout, il n’a pas demandé la lune, juste un peu de respect et quelques ouguiyas de plus pour faire face à la flambée des prix des pâtes et du thé. Mais, à y réfléchir, peut-être que cet enseignant « mérite » à tort ce qui lui est arrivé. Après tout, il a osé se mêler à la foule, à cette horde de manifestants qui réclament ce qui leur revient de droit. Pourtant sans désir de violence ! Qui sait, peut-être qu’il aurait dû rester dans sa classe à enseigner le calcul  au lieu de se lancer dans des équations trop risquées comme « salaire décent = bonheur ». Quelle audace ! Il est vrai que la violence policière a cette capacité incroyable de transformer un simple enseignant en martyr. Mais, au fond, qu’est-ce qu’un enseignant face à la puissance de l’État ? Un grain de sable dans l’engrenage d’une machine bien huilée qui préfère faire régner la peur plutôt que d’écouter les doléances. Peut-être que la prochaine fois, notre enseignant pensera à se déguiser en statue de la Liberté, histoire de passer inaperçu. Alors, chers lecteurs, retenons bien la leçon : en Mauritanie, réclamer des conditions de travail décentes, c’est un peu comme demander à un chat de faire le ménage. C’est risqué, souvent mal compris, et cela peut vous attirer des ennuis. Mais n’oublions pas, la vraie question reste : qui va enseigner nos enfants si les enseignants sont trop occupés à se faire matraquer ? Ah, la liberté d’enseigner, quel concept délicat dans un monde où la liberté de frapper semble avoir pris le pas. En attendant, levons nos verres à la bravoure de ceux qui osent se lever pour leurs droits, même si cela signifie se retrouver sur le devant de la scène, sous les projecteurs d’une violence qui ne fait rire personne.Samba ngouda Libre opinion : Quand la liberté d’enseigner se heurte à la liberté de frapper Ah, la Mauritanie, ce beau pays où l’on rêve de liberté, mais où certains semblent avoir oublié que les enseignants ne sont pas des punching-balls ! Récemment, un enseignant a eu l’audace de se joindre à une manifestation pacifique  à la place de la Liberté, brandissant haut et fort les revendications de ses collègues pour une revalorisation de leurs conditions de travail. Quelle folie ! Qui aurait cru qu’un enseignant, ce héros du quotidien, pouvait avoir des attentes aussi démesurées ? Mais voilà, dans un élan de zèle digne des plus grands comiques, la police a décidé de lui donner une leçon. Oui, mesdames et messieurs, la police, ce corps qui, dans l’imaginaire collectif, est censé protéger les citoyens, s’est transformée pour l’occasion en une  machine de  violence . Armés de matraques et de gaz lacrymogène, ils ont pris d’assaut notre cher enseignant, comme si le simple fait de demander de meilleures conditions de travail était un acte de rébellion digne des plus grands révolutionnaires. Il faut dire que notre enseignant n’a pas eu de chance. Peut-être qu’il aurait dû porter un T-shirt avec l’inscription « Je ne veux qu’un salaire décent » pour éviter d’être pris pour un agitateur. Mais qui peut vraiment blâmer un homme qui souhaite simplement vivre de son métier ? Après tout, il n’a pas demandé la lune, juste un peu de respect et quelques ouguiyas de plus pour faire face à la flambée des prix des pâtes et du thé. Mais, à y réfléchir, peut-être que cet enseignant « mérite » à tort ce qui lui est arrivé. Après tout, il a osé se mêler à la foule, à cette horde de manifestants qui réclament ce qui leur revient de droit. Pourtant sans désir de violence ! Qui sait, peut-être qu’il aurait dû rester dans sa classe à enseigner le calcul  au lieu de se lancer dans des équations trop risquées comme « salaire décent = bonheur ». Quelle audace ! Il est vrai que la violence policière a cette capacité incroyable de transformer un simple enseignant en martyr. Mais, au fond, qu’est-ce qu’un enseignant face à la puissance de l’État ? Un grain de sable dans l’engrenage d’une machine bien huilée qui préfère faire régner la peur plutôt que d’écouter les doléances. Peut-être que la prochaine fois, notre enseignant pensera à se déguiser en statue de la Liberté, histoire de passer inaperçu. Alors, chers lecteurs, retenons bien la leçon : en Mauritanie, réclamer des conditions de travail décentes, c’est un peu comme demander à un chat de faire le ménage. C’est risqué, souvent mal compris, et cela peut vous attirer des ennuis. Mais n’oublions pas, la vraie question reste : qui va enseigner nos enfants si les enseignants sont trop occupés à se faire matraquer ? Ah, la liberté d’enseigner, quel concept délicat dans un monde où la liberté de frapper semble avoir pris le pas. En attendant, levons nos verres à la bravoure de ceux qui osent se lever pour leurs droits, même si cela signifie se retrouver sur le devant de la scène, sous les projecteurs d’une violence qui ne fait rire personne.Samba ngouda

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