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« Les flots troubles de la pêche illicite : un réseau qui noie la transparence »

Depuis quelques jours, les pêcheurs mauritaniens de la zone sud jettent l’ancre dans un océan d’inquiétudes face à l’invasion des pirogues sénégalaises dans les eaux mauritaniennes. De plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer l’existence d’un réseau souterrain de trafic de licences de pêche, un courant qui favoriserait cette arrivée massive de pêcheurs venus d’outre-frontière. Les promoteurs mauritaniens, notamment dans la zone de Nouakchott, se retrouvent pris dans un tourbillon de frustration en constatant que le nombre de pirogues sénégalaises opérant en Mauritanie dépasse de loin les quotas prévus par l’accord de pêche signé entre les deux pays. Cette marée incontrôlable de navires, souvent hors des zones de pêche autorisées, déstabilise les équilibres et soulève des vagues de protestations parmi les acteurs locaux. Cependant, le problème ne semble pas uniquement résider dans la conduite des autorités sénégalaises, mais plutôt dans un réseau de trafic qui se cache sous la surface. Ce circuit, mené par des acteurs mauritaniens impliqués dans l’immatriculation des pirogues, permet à ces embarcations de naviguer sous le radar des contrôles. Ainsi, les pirogues sénégalaises, munies de licences frauduleuses, parviennent à échapper aux filets de la surveillance, y compris ceux des garde-côtes mauritaniens. Ce phénomène pourrait expliquer la prolifération des pirogues dans les eaux mauritaniennes. Les accusations graves formulées lors des récentes réunions sur la transparence dans le secteur de la pêche appellent à l’ouverture d’une enquête pour percer le mystère de ces flots troubles et mettre fin à ce trafic illicite, afin de rendre les eaux plus limpides et de garantir une gestion durable des ressources maritimes.

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