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SUIVI, ARRÊT ET RÉCUPÉRATION DE FLUX FINANCIERS ILLICITES EN AFRIQUE.

Quelques 52 parlementaires venant de 23 pays africains invités à renforcer leurs connaissances des questions liées aux FFI, les Flux financiers illicites en Afrique les 5 et 6 septembre prochains à Tunis. Cette importante manifestation est co-organisée par Tax Justice Network Africa, le Forum sur l’Administration fiscale africaine et l’Observatoire tunisien de l’économie.
Dix ans après l’adoption de la Vision Minière Africaine (VMA), les régimes miniers dans de nombreux pays africains continuent de se caractériser par les mêmes défis pour lesquels la VMA a été mise en place pour les résoudre, notamment : les faiblesses de la collecte des impôts, la faible part des recettes publiques, les incitations fiscales de plus en plus croissantes, le manque de transparence et l’agressivité avec laquelle les sociétés multinationales créent des failles dans le système pour réduire leurs fardeaux fiscaux.
L’environnement propice à l’évasion fiscale a eu une incidence sur les systèmes fiscaux nationaux en Afrique subsaharienne. Les gouvernements africains avaient une capacité limitée à financer des domaines de développement clés tels que l’agriculture, la santé et l’éducation qui sont respectivement les objectifs de développement durable (ODD) n ° 2, 3 et 4 des Nations unies.
Selon une étude menée en 2014 par un Panel de haut niveau présidé par l’ancien président Sud-Africain Thabo Mbeki, « le produit intérieur brut (PIB) africain serait supérieur, au moins, à 16% sans les sorties de fonds illicites ». Le Panel a révélé que l’Afrique est un créancier net du monde plutôt qu’un débiteur net, comme on l’imagine souvent. Le montant de l’Aide Publique au Développement reçue par les pays africains est curieusement inférieur au montant des sorties de capitaux illicites, d’où la nécessité d’endiguer les FFI (Flux financiers illicites).

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